Première interview

Redescente de speed après le direct sur France Info avec Nicolas Poincaré. Evidemment, rien ou bien peu n’a été dit de ce qui était prévu sur mes tablettes : les raisons de fond, proprement politiques, de l’émergence des collectifs aujourd’hui en France, l’ampleur et la gravité des réalités sociales qu’ils dénoncent… Trois minutes d’interview, c’est finalement très court, surtout lorsqu’elles ne portent que sur un aspect marginal de notre sujet. Celui, très formel et très tendance, des nouveaux médias. Trois minutes qui, en tout cas, paraissent infiniment plus brèves que celles qui précèdent le passage à l’antenne : un assistant de Radio France qui vous appelle au saut du lit pour vous dire « ce sera à vous dans trois minutes, je vous mets en attente », c’est là une situation qui vous rappelle inévitablement la salle d’attente de votre dentiste.

Interview de Sébastien Porte, ce matin, sur France Info

Dernière minute... A 9h20 sur France Info, mon co-auteur Sébastien Porte sera interviewé en direct par téléphone par le journaliste Nicolas Poincaré, dans le cadre de sa “Revue des médias”.

L'insurrection silencieuse

Il y a quelques mois, j'ai rencontré et croisé coup sur coup le journaliste d'investigation Paul Moreira dans le cadre d'une action des Désobéissants à Champs-sur-Marne, puis dans un cercle de silence à Paris. Je ne connaissais pas encore le titre du documentaire qu'il était en train de réaliser, mais je savais qu'il allait être question d'engagement citoyen et de désobéissance civile.

C'est donc avec grand intérêt et curiosité que je m'apprête à découvrir son documentaire : “L'insurrection silencieuse”, diffusé ce soir à 20h50 sur Canal +.

A la même heure, le documentaire “Les Yes Men refont le monde” relatera sur Arte les aventures hilarantes des activistes Andy Bichlbaum et Mike Bonanno, dont les canulars, aussi subversifs que spectaculaires, dénoncent les travers du libéralisme et de la mondialisation, et les dérives d'un capitalisme en crise.

Salut Willy !

Un petit mot pour rendre hommage à Willy Ronis, parti rejoindre dans la nuit de vendredi à samedi ses talentueux contemporains, parmi lesquels Robert Doisneau, Edouard Boubat et Henri Cartier-Bresson, au paradis des photographes.

Rencontré au festival Visa pour l'image, à Perpignan il y a quelques années, j'avais été frappé par l'exquise gentillesse, l'empathie naturelle, la politesse et la bonhomie de cet homme simple aux yeux pétillants, semblables à ceux d'un enfant.

Son solide parti pris et son engagement aux côtés des ouvriers m'avaient inspiré un profond respect.

Salut Willy !

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